Lettre ouverte à Monsieur le président de la République Française.

Monsieur le Président de la République française,

Je vous adresse cette lettre en tant que citoyen français profondément préoccupé et indigné par la récente décision d’inviter Volodymyr Zelensky aux commémorations du 6 juin célébrant le Débarquement de Normandie. Si ce choix est non seulement scandaleux, c’est aussi une insulte directe à la mémoire des héros de la Seconde Guerre mondiale, de tous ceux qui y sont tombés et qui ont contribué à la victoire pour plusieurs raisons que je ne manquerai pas d’évoquer ci-après. Je comprends bien qu’il s’agit ici, d’une manœuvre politicienne et d’un affront diplomatique qui va vous permettre de faire des annonces qui vont engager la France dans une voie qu’elle ne devrait pas suivre, du moins pas sans, au minimum, une consultation du peuple Français, peuple qui dans sa grande majorité, s’il connaissait la vérité, ne vous suivrait certainement pas dans vos choix et décisions.

Un affront à la mémoire des combattants
Les commémorations du 6 juin sont un moment solennel, dédié à honorer ceux qui ont sacrifié leur vie pour la liberté de l’Europe. Inviter Monsieur Zelensky, qui n’est constitutionnellement plus le Président de l’Ukraine depuis fin mars 2024 et qui aurait dû remettre ses pouvoir au président de la Rada au plus tard le 20 mai 2024, est déjà en soi un scandale compte tenu du fait que ce dernier joue sur la loi martiale imposée. Je rappelle que ce même individu, a, au nom de la démocratie fait supprimer tous les médias sauf ceux qui vont dans sa vision, fait quasiment taire tous les partis politiques, sauf le sien, et détruit petit à petit l’orthodoxie canonique pour la remplacer par une schismatique, une orthodoxie qui a prêté allégeance au pouvoir Ukrainien. C’est ce que vous appelez un « Etat démocratique qui se bat pour la défense de la démocratie en Europe ».
L’Ukraine est un Etat marqué par la présence active de groupes Bandéristes néonazis et ultranationalistes tels que les bataillons Azov, Aidar, Pravy Sektor, et le parti politique Svoboda, dont personne aujourd’hui ne peut nier l’implication dans les massacres d’Odessa en 2014 et dont personne ne peut nier le rôle joué par ces bataillons de représailles lors de l’épuration ethnique qui s’est joué au Donbass depuis 2015. C’est une trahison d’inviter ce personnage, envers les valeurs pour lesquelles ces combattants se sont battus, lors des célébrations du 6 juin. Ces groupes, dont les activités et idéologies sont profondément troublantes, rappellent étrangement les atrocités commises par les nazis durant la guerre. Les bataillons de représailles comme Azov et Aïdar, pour ne citer que ces deux-là, ont été accusés de violations des droits de l’Homme et de crimes de guerre dans le conflit en Ukraine de l’Est depuis 2014. Car oui, Monsieur le Président, ce conflit a débuté par le coup d’Etat organisé par l’Occident en 2014 et non en 2022 comme vous vous plaisez tant à le rappeler. Nous avons bafoué notre parole et notre engagement en ne faisant pas respecter les accords de Minsk, comme nous devions le faire, et nous l’avons fait en toute connaissance de cause, comme l’ont avoué François Hollande et Angela Merkel.
Le bataillon Azov, en particulier, utilise un symbole qui rappelle étrangement celui de la division SS Das Reich, connue pour ses atrocités pendant la Seconde Guerre mondiale, y compris le massacre d’Oradour-sur-Glane. La division Galicie, formée principalement de volontaires ukrainiens ayant combattu aux côtés des nazis, est un exemple sombre de cette collaboration. Voir ces éléments réhabilités en Ukraine aujourd’hui est une insulte à la mémoire des millions de personnes qui ont combattu et souffert pour vaincre le fascisme.
Stepan Bandera, est, quant à lui, une figure hitlérienne en Ukraine, et vénéré par certains comme un héros national malgré son implication dans des crimes de guerre, y compris des pogroms contre les Juifs et des massacres de Polonais.

Bandera et son Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN) ont coopéré avec les nazis dans l’espoir de créer un Etat ukrainien indépendant, ce qui a conduit à des actions horribles et inhumaines.
Mais ce n’est pas tout. Vous devriez, Monsieur le Président, vous souvenir de certains événements, dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, qui impliquent directement l’Ukraine et le bandérisme, non pas pour combattre les nazis, non, mais pour nous combattre, nous ! Si la division Das Reich et la division Gallice ne vous suffisent pas, les Ukrainiens ont aussi versé le sang français en France.
Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, tandis que l’armada alliée s’approche des côtes normandes, 36 Français sont largués sur les arrières de l’ennemi. Ils appartiennent au 2e régiment de chasseurs parachutistes rattaché au Special Air Service britannique (les fameux SAS). Leur mission : préparer l’arrivée de leur unité en Bretagne.
Les Allemands revinrent après la bataille, achevèrent les blessés après les avoir torturés, et assassinèrent les civils, hommes, femmes et enfants dans les villages et les bois alentours ; la doyenne, âgée de 83 ans, impotente, fut assassinée dans son lit. Ces massacres furent commis par le 261e escadron de cavalerie ukrainien et le 708e bataillon d’infanterie géorgien.
Le premier mort Français du Débarquement, Emile Bouétard a été tué par un nazi Ukrainien disciple de Bandera à la bataille de Saint Marcel. Il y a même un livre à ce sujet : « LES BRETONS AU LENDEMAIN DE L’OCCUPATION, Luc Capdevilla 1999 ; Presses Universitaires de Rennes. »
Tout ceci, sans parler des supplétifs ukrainiens qui combattirent dans l’armée allemande sur les plages de Normandie, face au débarquement allié le 6 juin 1944.
Vous ne semblez donc pas comprendre qu’inviter Zelensky aux commémorations du 6 juin 1944 est vraiment une insulte faite à tous les combattants, tous les résistants, tous les civils tués, massacrés, torturés, et une réhabilitation des heures sombres de l’histoire, celle du nazisme, du bandérisme que l’on retrouve dans l’Ukraine moderne de Zelensky. C’est un acte de trahison de votre part, déguisé dans un camouflet diplomatique envers la Russie dont seul un être perturbé peut avoir le secret, car ignorer l’histoire à ce point n’est pas possible.
L’absence de la Russie : une trahison historique
L’Union soviétique, dont la Russie est l’héritière principale, a joué un rôle crucial et volontairement souvent sous-estimé dans la défaite du nazisme. Le Front de l’Est, ouvert par l’URSS après l’invasion allemande de 1941, a été le théâtre de batailles décisives et extrêmement coûteuses en vies humaines. La Bataille de Stalingrad, par exemple, a marqué un tournant dans la guerre en brisant la capacité offensive de la Wehrmacht et en initiant la longue marche vers Berlin.
Le rôle de l’Armée rouge dans la libération des camps de concentration et d’extermination nazis, ainsi que dans la capture de Berlin, est indéniable. Environ 27 millions de Soviétiques ont perdu la vie pendant la guerre, un chiffre qui illustre le sacrifice immense consenti par l’URSS. Ignorer ce sacrifice en excluant la Russie des commémorations tout en invitant Volodymyr Zelensky est une piètre et malsaine réécriture de l’histoire (dont l’Ukraine est une habituée en ce qui concerne la réécriture des manuels scolaires d’histoire) et une insulte aux millions de soldats soviétiques (les autres aussi) qui ont combattu et péri. C’est une trahison, une de plus, de votre part, qui, dans la droite ligne de la gauche française, se complaît encore dans la collaboration de Pétain et du régime de Vichy.
La diplomatie des commémorations se doit d’être inclusive ou totalement exclusive mais respectueuse des contributions de tous les alliés. Exclure la Russie en raison des tensions politiques actuelles dénature l’esprit de mémoire et de reconnaissance collective des sacrifices passés.

C’est une décision totalement politisée qui ignore délibérément le rôle crucial joué par l’URSS dans la victoire contre le nazisme, et qui occulte volontairement le fait que s’il n’y avait pas eu le front de l’Est, jamais les alliés et le Général de LATTRE n’auraient pu débarquer en France les 6 juin 1944 et le 15 août 1944.
La vision du Général de Gaulle sur le D-Day
Oui, le 6 juin 1944 marque une des dates cruciale (le 18 juin 1940 en est une autre, Stalingrad, la bataille de Koursk en sont d’autres toutes aussi capitales) dans l’histoire de la Seconde Guerre mondiale : le début de l’opération Overlord, où les forces alliées ont débarqué en Normandie pour commencer la libération de l’Europe de l’Ouest de l’occupation nazie, au même titre que le débarquement de Provence le 15 août 1944 avec le Général de Lattre. Cependant, pour Charles de Gaulle, le général Français qui a mené la France libre pendant la guerre, cette date était teintée de controverses politiques et de méfiance totalement justifiées.
De Gaulle était farouchement attaché à l’indépendance et à la souveraineté de la France. Il voyait le Débarquement comme une intervention nécessaire, mais il était également conscient des intentions politiques des Alliés, en particulier des États-Unis et du Royaume-Uni. De Gaulle craignait que l’AMGOT (Allied Military Government of Occupied Territories), une administration militaire alliée prévue pour gérer les territoires libérés, ne compromette l’autonomie de la France et ne soit perçue comme une nouvelle forme d’occupation. Il voulait que la libération de la France soit vue comme le résultat des efforts français, notamment ceux de la Résistance et des Forces françaises libres, plutôt que comme une conséquence de l’intervention étrangère. Rappelons au passage que si les opérations du 6 juin 1944 mettent en avant les USA, il ne faut pas oublier les Britanniques, Canadiens et Français sous uniformes britanniques. Par contre personne ou peu de personnes ne parlent du débarquement de Provence, qui lui, pour le coup, parle de l’armée d’Afrique, dans lesquels nous avions même des combattant venu du pacifique. Il est certains qu’aujourd’hui parler de l’armée d’Afrique est quelque chose qu’il ne faudrait pas aborder pour le gouvernement français, tant cela pourrait prêter à critiques et controverses. Je suis même à peu près certain qu’en cherchant bien, il devait y avoir quelques Kanaks. Pour autant, ils étaient bien tous avec nous depuis Koufra et la Sicile.
Pour de Gaulle, l’AMGOT était inacceptable, et d’ailleurs ce fut Mitterrand qui pour la première fois avec Reagan remis au goût du jour les célébrations du 6 juin.

La domination américaine en Europe
La célébration du 6 juin, marquant le débarquement allié en Normandie, peut être aussi perçue comme une allégeance à l’influence américaine en Europe. Après la guerre, les États-Unis ont joué un rôle central dans la reconstruction de l’Europe occidentale par le biais du Plan Marshall, consolidant ainsi leur influence politique et économique sur le continent. Cette domination s’est poursuivie pendant la guerre froide, avec la présence continue des forces américaines et la création de l’OTAN.
En 1947, le secrétaire d’État américain George C. Marshall a proposé un programme de reconstruction pour l’Europe, connu sous le nom de Plan Marshall. Ce plan visait à fournir une aide économique massive aux pays européens dévastés par la guerre, afin de stabiliser leurs économies et de prévenir la montée du communisme. Environ 13 milliards de dollars (l’équivalent de plus de 100 milliards de dollars aujourd’hui) ont été distribués aux Nations européennes entre 1948 et 1951.
Bien que le Plan Marshall ait indéniablement aidé à la reconstruction et à la revitalisation économique de l’Europe, il a également servi à renforcer l’influence américaine sur le continent et à l’asservir.

En acceptant l’aide, les pays européens se sont trouvés en partie alignés sur les politiques économiques et la politique des États-Unis, favorisant ainsi une intégration économique transatlantique qui profitait largement aux intérêts américains. Les conditions attachées à l’aide, y compris l’adoption de politiques économiques de marchés libres et la coopération avec les États-Unis, ont consolidé cette influence.
La fondation de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) en 1949 a été une autre manifestation de la domination américaine en Europe. Conçue comme une alliance militaire pour défendre l’Europe occidentale contre l’éventuelle menace Soviétique, l’OTAN a cimenté la présence militaire américaine sur le continent. Les bases militaires américaines ont été établies dans plusieurs pays européens, y compris l’Allemagne de l’Ouest, l’Italie et la France en son temps, la Pologne, la Roumanie, la Bulgarie et j’en passe ; garantissant ainsi une capacité de réponse rapide aux éventuelles agressions soviétiques.
Cette présence militaire a eu des implications profondes pour la souveraineté des pays européens. Bien que la protection offerte par l’OTAN ait été bienvenue dans le contexte de la guerre froide, elle a également signifié une dépendance accrue vis-à-vis des États-Unis pour la sécurité nationale. Pour de nombreux Européens, cela a symbolisé une perte d’autonomie stratégique et une subordination aux intérêts américains.
Charles de Gaulle, chef de la France libre pendant la Seconde Guerre mondiale et président de la République française de 1959 à 1969, était un ardent défenseur de l’indépendance nationale. De Gaulle voyait la domination américaine en Europe comme une menace à la souveraineté française. Son souci principal était que la France ne devienne pas une simple marionnette dans le jeu de pouvoir entre les États-Unis et l’Union soviétique ou un paillasson sur lequel on s’essuie les pieds dans le cadre de l’AMGOT.
En 1966, de Gaulle a pris la décision historique de retirer la France du commandement militaire intégré de l’OTAN. Il a également exigé le retrait des troupes et des bases américaines du sol français. Cette démarche était une affirmation claire de la volonté de la France de suivre une politique étrangère indépendante, libre de toute influence dominante américaine. De Gaulle a également cherché à promouvoir une Europe unie mais indépendante, capable de se tenir debout face aux superpuissances. Si nous regardons les frontières de l’OTAN en 1991 et aujourd’hui, vous constaterez que ce n’est pas la Russie qui a rapproché ses frontières de l’OTAN, mais bien le contraire.
A contrario, Monsieur le Président, s’il y a une date sur laquelle nous devrions insister encore plus que pour le 14 juillet, cela devrait être le 8 mai et non le 6 juin et hors de toutes considérations politiques avec toutes les parties prenantes, ce qui n’empêche pas d’honorer ceux tombés en Normandie.
Le résultat aujourd’hui
Qu’en est-il aujourd’hui ? Tout l’inverse ! Vous pensiez et vouliez, à tort, mettre l’économie russe à genoux en quinze jours, c’est tout le contraire. La nôtre, par contre est exsangue. Les sanctions appliquées contre la Russie se retournent une à une contre la France et l’Europe. Le gaz, le pétrole, le nucléaire, la sécurité, la perte de souveraineté, et même le titane dont vous êtes obligé d’aller mendier l’indulgence du Canada pour assouplir les sanctions et ne pas laisser Airbus souffrir plus que ce qu’elle ne souffre déjà aujourd’hui. Que dire encore du scandale des turbines Arabelle ? Une technologie 100 % française, de pointe, vendue pour quelques 600 millions d’euros aux Américains et que vous venez de racheter deux fois le prix avec une technologie modifiée, américaine, répondant dès lors aux règles ITAR et qui nous asservissent. Les exemples sont si nombreux et votre responsabilité engagée au même titre.

Que dire encore de l’économie française ? Depuis votre arrivée en 2017 la dette française s’est accrue pour atteindre 3 000 milliards d’euros de dette et 6 500 milliards si on ajoute le hors bilan. Les prévisions abracadabrantesques faites par Bercy, tant au niveau de la croissance économique que du reste ne vont pas redresser l’économie française, qui est aujourd’hui en état de faillite et dont vous savez que l’aggravation est inéluctable.
Nous avons bien compris qu’un des objectifs américains dans cette guerre par proxy menée au travers de l’Ukraine, jusqu’au dernier Ukrainien, n’a pour seul but que d’essayer d’affaiblir la Russie et de réduire par la même occasion l’Europe et la France à l’état d’esclave, ce en quoi, c’est bien le seul but qu’ils ont réussi à atteindre. Pour autant, nous comprenons bien que cela ne s’arrêtera, malheureusement, pas là.
La doxa et le narratif utilisé par vous-même, l’Europe, l’Ukraine, qui consiste à dire que la Russie va s’attaquer à un autre pays après l’Ukraine, est au mieux infondé, au pire un énorme mensonge de plus pour parvenir à vos fins. La guerre étant une extension de la politique par d’autres moyens, il vous faut un motif pour figer une situation qui est devenue totalement hors de contrôle et au travers de laquelle vous apercevez un moyen de vous en sortir sans perdre trop le contrôle.
Monsieur le Président, vous avez fait passer la loi de programmation militaire 2024-2030 l’année dernière, au mois de juillet 2023. A cette époque, mon attention avait été largement attirée par les articles L2212-1 à L2212-9. Pris comme cela, si je peux comprendre et adhère au fait que cela soit tout à fait juste pour la défense du territoire national, je me suis interrogé sur la notion de : « ou de nature à justifier la mise en œuvre des engagements internationaux de l’État en matière de défense » ainsi que sur le fait que cela soit pris sur une simple décision en conseil des ministres. Le moins que l’on puisse dire c’est que ce texte est d’une infinie largesse et qu’il peut englober tous les engagements de la France à l’international.
Or, il n’a échappé à personne que vous avez engagez la France, non seulement économiquement, puisque la France a fourni à l’Ukraine une aide militaire d’une valeur totale de 1,7 milliard d’euros en 2022 et de 2,1 milliards d’euros en 2023. En 2024, la France fournira jusqu’à 3 milliards d’euros de soutien supplémentaire, somme qui ne vient pas se substituer aux 50 milliards venant de l’UE et dont la cote part de la France sera de quelques 16%, soit environ 8 autres milliards ; mais aussi militairement, envers l’Ukraine, lors de la signature de ce traité, en février 2024, dont, comme un certain nombre de mes compatriotes, j’ai pu lire l’entièreté.
Outre le fait que la situation économique de la France ne lui permette pas de telles dépenses, outre le fait que ce traité par lequel vous engagez la France sans en référer au peuple – peuple qui a le droit de s’exprimer sur ce sujet vu qu’il peut conduire à une guerre dont il semble que vous la cherchiez par tous moyens – je m’attends donc à ce que vous fassiez un certain nombre d’annonces dans les prochains jours qui vont malheureusement engager encore plus la France.
Nous ne sommes pas non plus sans ignorer qu’officieusement, la France se trouve déjà engagée en Ukraine. Elle l’est sous plusieurs formes et vous le savez mieux que personne en tant que chef des armées. La France fournit du matériel militaire, des armes, des munitions. Elle fournit, pour certaines d’entre elles, du soutien logistique que les Ukrainiens eux-mêmes ne peuvent fournir et ne savent pas faire (Scalp EG par exemple). La France entraine sur son territoire des pilotes de chasse ukrainiens (BA120 entre autres), sans parler de l’infanterie, y compris en Allemagne, en Pologne quand ce n’est pas directement dans le camp de la Courtine en France.

En cela la France est déjà dans le cadre de la cobelligérance.
Les décisions que vous vous apprêtez à prendre, pour en avoir déjà parlé en de multiples reprises, sont des décisions qui sont lourdes de conséquences pour l’avenir de la France et de l’Europe, puisque vous vous plaisez à dire que vous souhaitez mener une coalition européenne. Ce sont des décisions qui sont de nature à mener notre pays dans un état de guerre dont elle n’a ni les moyens financiers, ni les moyens matériels, ni les moyens humains et encore moins le besoin. Nous savons tous ce que le mot « instructeurs » veut dire, et il englobe tout sauf le mot instructeurs.
La France n’a aucun intérêt en Ukraine, absolument aucun. L’Ukraine est un Etat corrompu, abritant des terroristes, dont les ressortissants eux-mêmes ne veulent pas se battre contre la Russie et encore moins se battre pour Zelensky et son régime. Les véritables chasses à l’homme menées par le TCC en sont la preuve quotidienne. L’Ukraine n’a pas sa place ni dans l’UE, et encore moins dans l’OTAN. La France ne gagnera rien à y envoyer nos fils et nos filles, verser leur sang pour une cause qui n’est pas la leur, pour un pays qui n’est pas le leur, et en tout état de cause pour un pays que l’Occident a décidé d’utiliser malicieusement pour arriver à des fins qu’il n’a pas réussi à atteindre. L’intégrité de la France n’est pas en jeu, si ce n’est par nos propres alliés, mais là encore il faut croire que cela ne vous pose aucun souci. Cependant, elle deviendrait une cible parfaitement légitime si d’aventure vous décidiez d’envoyer nos « instructeurs » en Ukraine, ce qui deviendrait notre problème. En effet, l’envoi d’instructeurs ou d’autres forces armées françaises en Ukraine signifie à un moment ou à un autre un contact avec les forces armées russes. Qu’elles seront donc les règles d’engagement des forces Françaises ? Rassurez-vous, je pense les connaitre et c’est par ce que je les connais, que nous savons où cela nous mènera.
Vous n’écoutez pas la Russie, vous ne prenez pas en compte ce qu’elle dit pourtant si clairement depuis des années, et vous ne maitrisez absolument pas ce qu’il risque d’advenir. Vous ne vous en rendrez compte que lorsqu’il sera trop tard et pourtant vous avez été prévenu. Il n’est pas trop tard, du moins pas encore, bien que je croie de plus en plus que ce qui va se jouer soit une partition déjà écrite de longue date par l’Occident qui manifestement ne connait toujours rien à la Russie ni aux Russes, ni à leur âme. Napoléon n’a pas réussi, Hitler n’a pas réussi, n’espérez pas réussir, vous ne récolterez que du sang et des larmes. Et vous n’êtes pas prêt à en payer le prix, nous, oui.
Monsieur le Président, l’invitation de Volodymyr Zelensky aux commémorations du 6 juin est un acte profondément irresponsable qui ternit la mémoire des victimes de la Seconde Guerre mondiale et des combattants antifascistes. La présence de groupes néonazis en Ukraine, l’absence de la Russie des cérémonies et l’insulte à la mémoire des combattants de la liberté sont autant de raisons qui rendent cette décision inacceptable et honteuse de la part d’un pays comme la France, un pays qui se devrait d’être souverain. Les commémorations doivent rester un moment de respect et d’hommage, exempt de considérations politiques actuelles qui dénaturent le sens de ce souvenir historique et qui ne fait que trahir les valeurs de la France.
Je ne vous exhorte pas à reconsidérer cette décision et à veiller à ce que les commémorations honorent véritablement tous ceux qui ont contribué à la victoire sur le nazisme, sans manipulation politique, tant je sais qu’il est inutile de vous le demander. Tant je sais que vous ne feriez de toute façon pas machine arrière, à commencer si c’était pour aller dans le sens du bien de la France et des Français.

Français, dont, je vous le rappelle, vous êtes le Président et qu’à ce titre votre devoir premier est de défendre les intérêts vitaux, de l’intérieur comme de l’extérieur et non de la diriger de façon à aller dans le sens et les avantages d’une puissance supra nationale.
En conséquence, et avec le respect qui est dû uniquement à votre fonction, permettez-moi de vous dire à quel point j’ai honte d’être Français d’une France occupée. A quel point j’ai honte de dire que je viens de France, ce si beau pays tant aimé de nos Frères Russes, y compris en ces temps troubles, car s’ils connaissent les liens qui ont unis et qui unissent nos deux pays, ils savent encore faire la différence entre les Français et le gouvernement français dont vous êtes le représentant.
A ce titre, laissez-moi vous dire, que ce que vous faites et avez fait depuis 2017 est tout simplement honteux et devrait relever du crime de haute trahison envers la France et les Français qui n’ont absolument pas besoin d’une guerre mais de vivre en paix et par les temps qui courent, de survivre, sachant qu’à ce jour l’intégrité territoriale de la France et de l’Europe n’est pas menacée par quiconque et encore moins par la Fédération de Russie sauf dans vos rêves les plus fous. Laissez-moi vous dire à quel point l’attitude de la classe politique française est honteuse, honteuse de ne pas se dresser contre la venue de Zelensky à ces commémorations, et honteuse de ne pas se dresser contre les décisions que vous vous apprêtez à prendre. Honteuse de se complaire dans ce collaborationnisme et dans l’affaiblissement permanent de la Nation France. C’est tellement honteux, que cela ressemble étrangement à de la traîtrise, dont un de vos prédécesseur fut malheureusement avisé de faire disparaître le crime de haute trahison qui vous est plus que jamais applicable à bien des égards.

Je ne vous demande pas de prendre ces arguments en considération, ni de réviser vos décisions, je ne suis pas stupide à ce point. Comme pour les collaborateurs ou les nazis de Nuremberg, je comprends que vous avez vos ordres et que de toute façon vous n’aurez ni le courage ni même l’envie de revenir sur vos positions. Je vous prie néanmoins d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma simple considération.

La lorraine avant l’Ukraine ! Vive la France libre !

Erwan Castel.

Source ⬇️⬇️ https://t.me/infodefenseFRreserve/3825

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